Interview
Par Lokorst le jeudi, mars 10 2011, 16:33 - Revue de presse - Lien permanent
Fioutch du très bon site Cable's Chronicles m'a interviewé. Et le résultat est ici : Cable's Chronicles.
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Par Lokorst le jeudi, mars 10 2011, 16:33 - Revue de presse - Lien permanent
Fioutch du très bon site Cable's Chronicles m'a interviewé. Et le résultat est ici : Cable's Chronicles.
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Commentaires
Très instructif, cet interview ! Juste une question de profane : en quoi le French Comics n'est il pas du Comics ?
Et bien pour pas mal de raisons, mais déjà parce que le comics se caractérise surtout par son mode de production : 24 pages de BD mensuelle et le format 17x24 issue de sa filiation avec le système de la presse américaine (format papier journal plié et replié...). Ça induit une écriture spécifique tel que l'aspect feuilletonnesque, cela permet le cliffhanger de fin d'épisode, etc.
Autant la BD franco-belge voie ses origines dans l'édition littéraire, autant le comics est né de la presse.
Le "French Comics" vient, majoritairement, de l'édition associative, d'où un rythme de publication aléatoire et de faible tirage (mais en contrepartie une grande liberté dans les choix narratifs et graphiques vu que l'enjeu économique est très faible) et doit beaucoup à l'impression numérique qui autorise, notamment, une pluralité de format. Faire du french-comics au format comics, n'a pas de raison technique, historique ou économique, il s'agit juste d'un clin d'œil ou d'un choix des auteurs.
Merci pour cet éclairage ! On ne se rend souvent pas compte de l'impact du mode de production sur le format - ni d'ailleurs de tous les aspects logistiques d'une aventure comme celle-ci.
Bien sûr, c'est heureux qu'on puisse lire VHB (comme d'autres oeuvres d'imagination, d'ailleurs) sans avoir en tête la machinerie éditoriale qu'il y a derrière, fût-elle bénévole et nourrie à l'enthousiasme. Cependant, un article comme celui-ci rappelle que les histoires ne prennent pas corps toutes seules, et que pour faire partager ses utopies et ses uchronies, il vaut mieux un "dur rêveur" qu'un doux rêveur.
Tous mes encouragements de fidèle lecteur !